La Carotte sauvage

La Carotte sauvage – Daucus carota

 

Une plante hyper intéressante et fascinante !

La carotte sauvage fait partie de la famille les Apiacées. Les sommités fleuries forment comme une ombelle. D’ailleurs l’ancien nom des apiacées est ombellifères 😉 Elle fait plusieurs ramifications avec à chaque fois des ombelles, lesquelles se déclinent encore en ombellules – une grande fleur constituée de plein de petites fleurs. Cette plante est reconnaissable grâce à sa fleur centrale de couleur pourpre. Ses feuilles sont très découpées en fines lamelles. Sa racine se gonfle et prend une teinte jaunâtre. Sa particularité, c’est qu’elle est bisannuelle, c’est-à-dire qu’elle se développe lentement surtout au niveau de sa racine la première année et la suivante sortent les tiges et les fleurs. Une autre particularité, c’est qu’une fois la fleur fécondée, elle se replie sur elle-même formant ainsi comme un nid d’oiseau.

Et cette année, j’en ai vu une belle quantité 😉

Vous trouverez facilement cette plante au bord des chemins, comme celui de la vidéo (patience, elle se trouve tout en bas de l’article), sur des terrains en friche où le sol est peu humide et plutôt sablonneux.

La carotte est cultivée depuis 2’000 ans, mais elle était en compétition avec le panais qui lui a volé la vedette durant longtemps. Elle était seulement consommée dans les périodes de misère. On le comprend aujourd’hui avec sa richesse de nutriments !

Traditionnellement, on a utilisé la carotte en tant que légume pour ses bienfaits nutritifs. Au Moyen Âge, on utilisait les fleurs et les feuilles comme remède chauffant. Les Grecs anciens faisaient des décoctions avec la carotte pour les pathologies liées au froid (rhume, toux froide et humide), de même que pour les maladies liées au foie, pancréas, rate. En effet, en grec daio signifie « j’échauffe ». En revanche, selon Hildegarde de Bingen, la carotte est froide et remplit seulement le ventre de l’homme !

Ses principes actifs

La racine est riche en carotène, en vitamines (B1, B2, C, D, F, PP), en minéraux (Calcium, phosphore, fer, sodium, potassium, magnésium), en mucilages, pectines et substances hypoglycémiantes et hypo-cholestérolémiantes.
Astuce nutrition : mangez les carottes cuites toujours avec une matière grasse, c’est pour mieux assimiler les vitamines liposolubles 😉

Les graines sont riches en huiles essentielles dont les principes actifs sont : (35-80%) sesquiterpénols, (15-45) sesquiterpènes, (10-22%) monoterpènes, et aussi des esters, oxydes et aldéhydes

Les bienfaits de l’huile essentielle

Puissant régénérant cutané : l’huile essentielle est très active sur la couche basale pour stimuler la production de cellule. Là réside une contre-indication importante pour les personnes qui ont eu ou qui ont un cancer ! Ne l’utilisez pas !

Drainant : la carotte agit sur le foie, le pancréas, la rate et les reins. Comme le foie est un organe qui gère le métabolisme des graisses, la carotte le stimule positivement en le régénérant et fait en même temps baisser le taux de cholestérol.
Pour bien faire, mieux vaut utiliser l’hydrolat qui a les mêmes propriétés, faites 40 jours de cure à raison d’1 cuillère à soupe dans 1 litre d’eau à boire la journée.

Une plante pour grandir

Les séparations ont tendance à nous ébranler à l’intérieur de nous, nous faisant perdre le sentiment de sécurité. La carotte est alors la plante idéale, sous forme d’huile essentielle ou hydrolat, pour se sentir à nouveau protégé.

Comme la plante a une base, mais plusieurs tiges, c’est une plante qui est faite pour les gens dispersés, elle les aide à se re-concentrer sur leur racine.

mon expérience avec la carotte

Ma chienne, Puja, est née dans la rue et a connu plusieurs propriétaires et refuges avant d’atterrir chez moi. C’est une chienne qui ne supporte pas de rester seule sans chercher soit à fuguer par tous les moyens (elle sait ouvrir les fenêtres !!!) soit à massacrer la porte d’entrée ou encore farfouiller à la cuisine. Bref, j’ai mis 1 cuillère à soupe d’hydrolat de carotte dans sa gamelle d’eau, sur une période d’un mois. Les progrès sont considérables. Elle n’a plus ouvert une seule fenêtre, ni volé la nourriture à la cuisine et j’ai remarqué que la porte n’est plus son bouc-émissaire. Elle tient maintenant facilement une heure à la maison.

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Par amour de la connaissance,

Alexandra

Source : De la Lumière à la guérison  (Depoërs, Ledoux, Meurin)